Tuesday, December 16, 2008

Je crois que je vais mettre tout le côté "Dico politique" de ce blog au vert jusqu'à la fin-février, début mars, pour cause de travail intensif. Néanmoins, je continuerai à y mettre des liens et autres choses de ce genre de temps à autres. Une digression.

Sunday, December 7, 2008

blurb en avance

Excursion hier, et par conséquent rien de prêt aujourd'hui. Tout de même, en relation à ce sujet, note liée à une partie de la conversation que j'avais avec mon compagnon d'excursion: "Les Américains ont une culture presque paranoïaque de la méfiance envers l'Etat et une sorte de révérence pour la propriété privée par opposition au domaine public... Et pourtant, c'est à mon avis le peuple le plus étatisé de la planète. Pratiquement tout ce qui fait l'Américain -- sa consommation, sa conscience et ses rêves --- est directement produit par, ou lié à l'Etat américain (et à sa structuration capitaliste, d'où l'excès de sens lié à la propriété privée)... Comme "l'autre" radical dans ce domaine, les Américains désignent (accusent) les Français étatistes. Mais ces derniers sont tout de même exposés au cinéma, à la musique, à la littérature venant d'autres pays, échappant par là au formatage de leur Etat, comme la plupart des peuples de la terre, même les Chinois, même les Saoudiens, et l'étatisme des Français n'est pas du reste celui du drapeau, mais bien celui du domaine public (à moins qu'une certaine tendance patriotarde, plus ou moins favorisée par Sarkozy, n'y mette bon ordre). En revanche, le drapeau et le titre d'Américain sont des absolus, à tel point que le mot "américain" sert littéralement d'adjectif théorique (comme dans The great American novel, ou dans ces titres de films, de romans, American Psycho, American Gangster, etc., ou comme dans la formule anti-américanisme qui n'a pas d'équivalent, en dehors de l'antisémitisme tel qu'il est, à présent, devenu un raccourci pour désigner ceux qui s'opposent aux dérives d'Israël)."
(Ceci, cependant, est consigné pour mon projet d'essai "tocquevillien" sur les Etats-Unis auquel je ne pourrais raisonnablement travailler qu'après avoir quitté les Etats-Unis).